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Une nouvelle étude "Occurrence and trends of fluorinated pesticides in food commodities marketed in Luxembourg (2011–2024) " menée par Luc Schuler, Danny Zust, Eric Gillé, Laure Joly et Fabienne Clabot vient d’être publiée par la revue Taylor & Francis.
Cette étude a examiné les résidus de pesticides fluorés dans les denrées alimentaires commercialisées au Luxembourg, des précurseurs potentiels de l'acide trifluoroacétique (TFA), un produit de dégradation persistant préoccupant.
Sur 6 034 échantillons prélevés entre 2011 et 2024, 51,9 % ne comportaient pas de résidus de pesticides, des composés fluorés ayant été détectés dans 12,3 % des échantillons.
Le thé (65,3 %) et les fruits secs (45,6 %) présentaient les taux de contamination les plus élevés. Les taux de détection de résidus de pesticides fluorés sont passés de 9,6 % des échantillons en 2011 à 26,8 % en 2024.
Dans 18 cas (1,8 %) les limites maximales de résidus (LMR) pour les pesticides fluorés avaient été dépassées. Trente et un pesticides fluorés distincts ont été identifiés, dont six composés : le fluopyrame, la lambda-cyhalothrine, la trifloxystrobine, la bifenthrine, le fluopicolide et la flonicamide, représentant près de 80 % des détections, tous considérés comme des précurseurs potentiels du TFA.
Ces résultats soulignent la nécessité d’une surveillance continue et d’une attention réglementaire accrue afin de limiter les risques environnementaux et sanitaires liés à la formation du TFA.
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