Qu'est-ce qu'un OGM?
Un OGM se différencie de sa contrepartie non génétiquement modifiée par une région d’ADN supplémentaire appelée région transgénique qui représente en général quelques milliers de paires de bases. La séquence transgénique est construite par recombinaison in vitro de fragments d’ADN issus d’un ou de plusieurs organismes (plante, animal, champignon, bactérie, ou virus) et introduit à l’intérieur des cellules de l’organisme-hôte par une bactérie ou un canon à gènes. Une fois intégrée dans un chromosome de l’OGM (un phénomène qui se fait par hasard), la séquence introduite se comporte au cours de la réplication de l’ADN comme toute autre séquence d’ADN.
L’OGM se différencie ensuite par les produits d’expression de ce transgène (ou alors par la disparition de produits d’expression de gènes propres à l’organisme receveur) ce qui conduit à la synthèse de nouvelles protéines ou alors à la disparition de la synthèse de protéines normalement produites. Les risques des OGM pour la santé humaine sont à rechercher dans les produits d’expression de ce transgène, que ces effets soient directs ou alors indirects par la perturbation de certaines voies métaboliques de l’organisme-receveur.
Cette transformation sur le génome permet d’obtenir, de façon rapide et précise, des améliorations des productions végétales et animales habituellement obtenues par des décennies d’utilisation des méthodes classiques de la génétique : sélection et croisement.
Jusqu’ici, les modifications apportées aux variétés cultivées concernent essentiellement des caractères d’intérêts agronomiques, comme des tolérances à des herbicides ou des résistances à des ravageurs des cultures (insectes, virus, champignons).
Dernière modification le