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L'Administration vétérinaire et alimentaire luxembourgeoise (ALVA) a mené une étude sur la présence de nickel, un contaminant alimentaire d'origine naturelle ou anthropique, dans les aliments et boissons d'origine non animale vendus au Luxembourg. L'étude vise à évaluer l'exposition de la population au nickel et à contribuer à l'établissement éventuel de teneurs maximales officielles dans la législation européenne. La surveillance des contaminants dans les aliments aide à identifier les sources d'exposition chronique et aiguë au nickel, ce qui permet de prendre de meilleures mesures d'exécution pour les produits contaminés et de renforcer la protection des consommateurs.
Sur une période de 5 ans (2017-2021), 660 échantillons ont été analysés et la plupart des denrées alimentaires examinées présentaient de faibles teneurs moyennes en nickel. Cependant, des concentrations élevées de nickel ont été révélées dans des articles spécifiques tels que les noix de cajou, les noix, les graines de chanvre et de tournesol, les pois secs, l'origan et la poudre de cacao. La poudre de cacao est apparue comme une source importante de nickel, en particulier chez les enfants de plus d'un an. Les concentrations de nickel dans les aliments couramment consommés au Luxembourg correspondent aux données européennes et internationales.
Cette recherche contribue à la collecte de données demandée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), ce qui pourrait influencer l'établissement de niveaux maximaux officiels pour la législation européenne. L'intégration continue de ces résultats dans les évaluations des risques pour la santé soutient la fixation et la révision des limites légales pour les substances indésirables, tant au niveau national qu'au niveau de l'UE. Le programme de surveillance national est souligné comme étant crucial pour un contrôle coordonné, ce qui garantit sa poursuite dans les années à venir.
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